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    Je suis toujours entre le corps d’Alan et le mur du salon, il a remonté mes jambes et s’appuie contre moi, cette situation devient de plus en plus dangereuse. Ma raison me crie de partir et d’arrêter mes conneries, mais mon taux d’alcoolémie, lui, me dit de profiter de cette folie. Alan a changé du tout au tout dès que mes lèvres ont touché les siennes, il est devenu plus possessif et incontrôlable, tout à fait le genre d’homme qui me fait craquer… Je refuse de faire ça à David, la raison reprend le dessus. Je le pousse comme je peux, il est quand même plus musclé que moi. 

    - Alan, stop, je dois vraiment y aller, c’est n’importe quoi ça.

    En plus d’être « possessivement » et « incontrôlablement » sexy, il est aussi devenu muet, ce qui le rend clairement encore plus sexy. Bordel, dans quel merdier, je me suis encore foutue. Après ma phrase, il s’est simplement contenté de me lâcher et je suis partie comme une voleuse, sans me retourner. Je rentre discrètement dans l’appartement et me réfugie dans ma chambre. Je me sens vraiment honteuse de ce qu’il vient de se passer et c’est encore pire, car j’ai envie d’y retourner et de lui dire de me prendre contre ce mur. Je ne peux même pas me rendre chez David, imbibé comme je le suis, il saura que je n’ai pas passé ma soirée à peindre, mais je n’ai pas envie de rester seule et il est hors de question de remonter, une douche froide, voilà ce qu’il me faut.

    Épil. Partie 2/5

    J’ai finalement réussi à trouver le sommeil après m’être rafraîchie. Et j’ai aussi profité d’une grasse matinée, mais je me suis levée avec une gueule de bois horrible, et il n’y avait personne pour me préparer un verre d’eau et des cachets ce matin, je me suis débrouillée seule ! J’ai enfilé une robe, et je suis restée enfermé toute la journée. Un casque sur les oreilles pour écouter ma musique. David étant trop crevée ce soir pour faire quoi que ce soit, je décuve tranquillement. 

    Vendredi soir, après un cinéma en amoureux, nous repassons à l’appartement pour que je prenne mes affaires afin de passer le week-end chez David. En entrant dans le hall, Alan descend les escaliers, mon cœur s’arrête, je me revois encore en train de l’embrasser, je suis encore plus stressée, car nous ne nous sommes pas revus depuis, nous n’avons pas reparlé de ce qui s’est passé et j’ai peur qu’il dise quelque chose devant David. Il se contente de sourire en me voyant.

    - Bonsoir Jessica !

    - Salut Alan ! Voici David, mon compagnon. 

    J’insiste peut-être un peu trop sur le mot compagnon, mais je ne veux vraiment pas divulguer cette énorme connerie que j’ai faite. Ils se saluent simplement. Puis Alan me tend une petite carte de visite.

    - Si tu veux toujours prendre des cours de guitare, envoi moi un petit message, mon numéro perso est derrière ! 

    - Merci !

    Il nous souhaite une bonne soirée et sort du bâtiment. David me regarde avec ces grands yeux noisette pleins de questions… Je suis reconnaissante qu’Alan n’est rien dit, mais j’ai bien compris que le but était de me passer son numéro perso, nous n’avons jamais parlé de leçons de guitare. 

    Épil. Partie 2/5

    - « Si tu veux toujours prendre des cours de guitare, envoi moi un petit message, mon numéro perso est derrière ! » Sérieusement, pour qui il se prend lui à te faire les yeux doux devant moi ?

    - Calme-toi, c’est juste le voisin ! Et c’est vrai, je veux prendre des cours de guitare ! 

    - Ah oui ? Et tu vas le payer comment ? En nature ? 

    Je tente d’apaiser David, mais sa réflexion me fait l’effet d’un coup de poignard en plein cœur. Il n’a jamais été du genre jaloux, parfois, il râle un peu, mais sans plus. Par contre, qu’il en vient à faire ce genre de commentaire me fait un peu peur. 

    - Merci David ! 

    - Désolé chérie, c’est sorti tout seul… Ce n’est pas ce que je voulais dire, mais bon entre nous ce type te draguait clairement.

    - Tu te fais des idées. 

    J’ai peur qu’il ait raison en fait. Je coupe cour à cette discussion en ouvrant la porte et en allant chercher mon sac. 

    Je finis par rentrer dimanche en début d’après-midi. J’ai prétexté avoir ma peinture à finir, mais je comptais parler avec Alan, à peine sorti de chez David, je lui avais envoyé un texto pour lui dire qu’on devait parler de ces fameuses leçons de guitare. Il m’a finalement répondu à 16h en me disant de passer dans 30 minutes. C’est ce que j’ai fait, je suis montée, trente minutes après, il n’était même pas chez lui, j’ai attendu assise devant la porte, il s’est pointé encore trente minutes plus tard.

    - Putain, je suis désolé, je décuvais chez un collègue, c’était dur de me bouger.

    - Pas de soucis.

    Épil. Partie 2/5

    Il me tend la main pour me relever, il a la main moite mais douce. Un frisson parcourt mon corps de haut en bas. 

    - Alors, de quoi tu voulais parler ? 

    - Je voulais te remercier de ne rien avoir dit devant David concernant notre petite soirée alcoolisée de mercredi… je me sens vraiment mal par rapport à ça, je suis désolée.

    - C’est moi qui devrais m’excuser, car je suis vraiment incontrôlable sous l’effet de l’alcool, mais sincèrement, je ne le ferais pas.

    Non mais quel connard, je viens avec ma fierté dans un sac poubelle pour m’excuser et lui se sent trop supérieur pour exprimer des excuses ? 

    - Pardon ?

    - J’ai dit que je ne m’excuserais pas de t’avoir embrassé, et ce, plus d’une fois. Ce n’est pas contre toi, je n’ai pas envie de m’excuser pour quelque chose qui m’a plu.

    Je dois rougir comme une gamine, mais je ne veux pas m’éterniser sur ça, je veux l’oublier.

    - C’est quoi cette histoire de cours de guitare, on n'a jamais parlé de ça ? David n’a pas apprécié, il m’a dit que t’étais clairement en train de me draguer. 

    - Il est intelligent en plus ! Il est jaloux ?

    - Il l’est parfois. Mais vraiment Alan, je ne veux pas jouer à ça, tu viens de te séparer et moi, j’aime David, ce qui s’est passé mercredi était une simple erreur que nous ne devons jamais reproduire.

    - Ce que femme veux ! Mais en attendant, je te propose vraiment de t’apprendre la guitare en échange de tes brownies ! 

    - C’est pas les miens, ce sont ceux de Tania, je ne sais pas vraiment cuisiner.

    - Mais que sais-tu faire alors ? 

    Épil. Partie 2/5

    Mon dieu, quelle question, je lève les yeux au ciel. Il rigole.

    - Bon, disons alors que ça me fait extrêmement plaisir de t’apprendre à jouer ! Tu es prête pour ta première leçon ? 

    - Quoi ? Maintenant ? 

    - Oui, j’ai du temps libre, si tu n’as rien à faire, je suis tout à toi ! Je veux juste prendre une douche rapide avant de commencer, car là, ça ne va pas du tout ! 

    Je suis tout à toi ! Il sait choisir ses mots, subtils et clairs. Je hoche la tête et il va dans la salle de bain. J’en profite pour me balader un peu dans l’appartement et fouiner, j’entre dans le bureau, un ordinateur et du matériel de musique, rien de stupéfiant, j’ouvre la chambre au-dessus de celle de Tania, il y a de quoi se sculpter un corps de rêve, je l’imagine plein de sueur avec un bas de survêtement tombant sur ses hanches… Je divague. Je me dirige dans la seconde chambre, celle qu’il a partagée avec Stéphanie. Un frisson d’horreur me traverse. Sa guitare est posée sur le lit, j’ai l’impression qu’elle m’appelle, je m’assoie pour la toucher. 

    - Je vois que tu as déjà trouvé le matériel !

    Sa voix me fait sursauter, je tourne la tête dans sa direction, il est vêtu d’une simple serviette, j’invite promptement mes yeux à regarder bien plus haut que ce qu’ils sont en train de mater. Il sourit, attrape des vêtements dans sa commode et repart dans la salle de bain pour réapparaitre quelques minutes après. Il sent divinement bon, il est toujours torse nu, il est bien plus musclé que ce que j’avais imaginé, et il s’assoit derrière moi sur son lit. Une leçon de guitare dans un lit, c’est encore une idée à la con. Il saisit mes cheveux pour les mettre d’un seul côté, je sens son souffle dans mon cou. Je me lève et remets mes cheveux comme ils étaient. 

    Épil. Partie 2/5

    - C’est vraiment une mauvaise idée, une leçon de guitare dans un lit, avec toi, torse nu, d’ailleurs, je crois que cette idée de leçons n’est pas une bonne idée.

    Il me regarde et rigole. Alors que ce que je dis n’est pas amusant du tout.

    - Si ça te gêne tant que ça, pose-toi les bonnes questions Jessica.

    - Je ne veux pas me poser de questions, je ne veux pas d’ambiguïté, il y a une semaine, c’est à peine si on se parlait et aujourd’hui, tu me proposes des leçons de guitare douteuses à moitié à poil sur ton lit.

    Il rigole encore. C’est vrai qu’en me repassant ce que je viens de dire, je trouve ça plutôt hilarant tellement c’est stupide.

    - Je peux mettre un t-shirt si ça te perturbe tant que ça, mais en attendant, c’est toi qui m’attendais là, ce n’est pas moi qui t’y ai mené ! 

    - Tu sais quoi ? Tu as raison, et je pense que je ferais mieux de rentrer avant qu’il ne se passe quelque chose que je regretterais encore. 

    - Allez ne t’enfuis pas encore, soyons amis, on s’entend bien, le courant passe super bien entre nous, on dirait deux vieux potes de l’armée ! Stéphanie ne t’a jamais vraiment appréciée, elle était jalouse de toi, et quand je vois comme on s’entend, je comprends. 

    - Ah oui, et bien moi non plus je ne l’ai jamais apprécié cette nana superficielle et prétentieuse à souhait. 

    Il explose de rire. C’est tellement communicatif que je le suis.

    - J’ai mis du temps à m’en apercevoir, mais tu as raison. Alors on l’attaque cette leçon ?

    - Enfile un t-shirt, on verra après !

    Je suis sortie de la chambre, je l’ai laissé enfiler un t-shirt puis il m’a rejoint dans son salon, il a tenté de me faire jouer à plusieurs reprises un morceau pour débutant, mais c’est dur de s’y mettre maintenant. 


    Mardi en début de soirée, je décide d’aller chez David alors qu’Alan m’a proposé de monter jouer, je veux qu’il comprenne que mon homme passe avant, on ne pourra jamais être que des amis, c’est tout. David arbore ce sourire éclatant qui m’a fait craquer, mais chaque fois que je le regarde, je me revois embrassant Alan. Depuis que je suis sortie de ce rêve stupide, j’ai repoussé toutes ses avances et je m’en veux, il n’y est pour rien et je l’aime. 

    - Ma princesse ! Tu me manques, en ce moment, je te sens ailleurs. 

    - Non regarde, je suis bien là ! 

    Épil. Partie 2/5

    Je l’embrasse, comme je devrais le faire chaque fois, passionnément, tendrement, amoureusement. Il me soulève et me porte jusqu’à son canapé, il enlève mes habits, puis les siens, il me caresse amoureusement et fini par me donner du plaisir avec ses doigts, il prend un préservatif dans la petite table basse et me prend sur son canapé. Je ne peux pas dire que ce n’est pas bien, au contraire, j’aime ce qu’il fait et comment il le fait, mais mon cœur se serre, ce n’est pas comme d’habitude et je le ressens, j’espère que lui non, car je ne voudrais pas avoir à expliquer quelque chose d’inexplicable. 

    Quand nous avons fini, je prends mes affaires et je file dans sa salle de bain pendant qu’il se rhabille. En me regardant dans le miroir, je ferme les yeux et me remémore la bouche d’Alan sur la mienne, je ne devrais pas, des larmes coulent, je les ravale, ce n’est pas le moment de pleurnicher. Je pars retrouver David, il est toujours sur le canapé, je me blottis contre lui.

    - Tout va bien ? Tu sais que si tu as un problème, tu peux m’en parler.

    - Non ça va, c’est rien… 

    - C’est moi ? J’ai fait quelque chose de mal ? 

    - Non, ce n’est pas toi David, c’est moi, mais c’est rien, ne t'inquiète pas.

    Je l’embrasse pour le faire taire. Je rentre chez moi quelques heures plus tard et je retrouve mon grand lit froid et mes pensées chaudes. 

    J’ai passé mes deux dernières semaines de vacances à profiter comme je l’avais prévu, au final, j’ai très peu vu Alan, et c’est mieux comme ça, je me sens encore attirer vers lui comme un aimant. Il a bien compris et ne cherche plus à me faire des suggestions hasardeuses. Mais sa phrase « Si ça te gêne tant que ça, pose-toi les bonnes questions Jessica » me trotte dans la tête depuis, il a raison, je ne devrais pas être troublée par lui, nous ne pouvons être qu’amis. Ce week-end, David est parti en camping avec ses copains, Tania est sortie s’amuser avec ses nouvelles collègues de boulot et moi, j’ai décidé de rester tranquille. Enfin, ça c’était mon plan initial. Des coups sont frappés sur la porte d’entrée. 

    - Alan ? Qu’est-ce qu’il y a ? Entre !

    Il sourit, me frôle et entre dans l’appartement. Son parfum m’enivre déjà. 

    Épil. Partie 2/5

    - Je suis venue te proposer de faire des folies ce soir ! Ça te dirait d’aller à la piscine ?

    - À la piscine ? Quelle piscine ?

    - La piscine municipale, il n’y a personne le soir ! 

    - Et pour cause, je te rappelle que c’est fermé ! 

    - C’est pour ça que je te propose de faire des folies, tu n’as jamais fait le mur ?

    Oh que si ! Ma mère devenait complètement folle ! Mais faire le mur avec Alan n’est-il pas un peu risqué ? Bon, je risque quoi au juste ? D’être mouillée ? Il voit que je cogite.

    - Allez Jessica ! Ça va être fun ! 

    Mon prénom glisse sur sa langue à chaque fois qu’il le prononce, c’est incroyablement sexy. Il ne le diminue jamais et ne me donne pas de petits surnoms, voilà une caractéristique du vrai Alan.

    - Bon d’accord, laisse-moi prendre mes affaires.

    Nous arrivons finalement devant ladite piscine. Effectivement, il n’y a personne et personne d’autre n’a eu la même idée qu’Alan. Ce qui fait que nous sommes effroyablement seuls. Il attrape ma main pour me guider, je sursaute légèrement, il ne le remarque même pas. Une fois devant le grand bassin, il retire ses habits et plonge dans la piscine. Je le regarde, fascinée. 

    - Allez, qu’est-ce que tu attends ? Que je vienne te déshabiller ?

    - Alan… 

    - Quoi ? Et bien dépêche-toi si tu ne veux pas finir à l’eau dans cette tenue !

    Il ne le voit pas, mais je lève les yeux au ciel. Il plonge et réapparait plus loin, j’en profite pour enlever mes habits, j’agrippe l’échelle pour descendre progressivement, l’eau est bonne mais tout de même, étant frileuse, je prends mon temps. Alan est à l’autre bout, il disparaît sous l’eau et ressort presque devant moi.


     

     

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    Me voilà donc en maillot, dans une piscine municipale, en pleine nuit, avec mon voisin et ami… Quel genre d’ami vous rend toute chose dès qu’il pose les yeux sur vous ? Je n’en ai aucun, à part Alan. 

    - Et bien, tu en as mis du temps pour venir ! Elle est pourtant bonne ! 

    - Désolée, je suis frileuse, j’aime prendre mon temps pour entrer dans l’eau !

    Il rigole. Il ne dit rien de plus, il se contente de me contourner pour nager. Je le suis, ça me réchauffera un peu, plutôt que de rester sur place, de toute façon ce n’est pas à cette heure-ci que je vais bronzer ! 

    - Alors ça te plaît la piscine à la fraîche ?

    - Oui, c’est pas mal ! Je n’avais jamais fait le mur pour aller dans une piscine municipale ! 

    - Pourquoi faisais-tu le mur alors ? 

    - Retrouver mes petits copains de l’époque pour fumer et boire avec nos amis. 

    - Jessica la rebelle, j’ai presque du mal à y croire. 

    - Et pourtant ! C’est bien moi ! 

    Il est tout souriant, on passe un bon moment, il commence à m’éclabousser, ça finit en bataille, je rigole insouciante, il n’a pas fait de sous-entendu, ni tenter quoi que ce soit. Je suis à bout de souffle et je tremble. 

    - Je vais sortir, je commence à avoir froid ! 

    - Chochotte ! 

    Épil. Partie 3/5

    Je rigole et me dirige vers l’échelle pour sortir.

    - Jessica. 

    J’ai une main sur la barre métallique quand Alan prononce mon prénom. Il se contente de plonger et de revenir près de moi. J’attends, comme le sous-entendait son appel, je me dis qu’il va me demander quelque chose. Il se mord la lèvre avant d’ouvrir la bouche. 

    - Attends, j’ai envie de tester un truc. 

    Je me demande quel genre de truc il voudrait bien tester dans la situation où nous sommes ? Enfin, je n’ai pas vraiment le temps de me poser la question, en quelques secondes, il est si proche de moi que je peux sentir la chaleur de son corps. Il me coince dans l’échelle de la piscine, il saisit une de mes jambes pour s’installer au creux de mon entre-jambe et il pose sa bouche dans mon cou. C’est tellement bon que je ne sais pas si j’ai gémi dans ma tête ou à haute voix.

    - Mais qu’est-ce que tu fais Alan ?

    - Tu le vois bien, je teste un truc !

    - Arrête, ce n'est vraiment pas bien du tout…

    Il me tient toujours dans la même position et me regarde dans les yeux. Je peux sentir qu’il n’aimerait pas en rester là. Je ne sais pas pourquoi je ne bouge toujours pas. 

    - J’ai vraiment envie de t’embrasser Jessica, s’il te plaît.

    - Certainement pas.

    Épil. Partie 3/5

    Non mais qu’est-ce que c’est que ça encore ? Là, c’est complètement sûr, je ne rêve pas ! Alan me demande la permission pour m’embrasser, alors qu’il sait très bien quelle est ma situation. Je tente de me dépatouiller de sa prise, mais c’est qu’il serre, le bougre. 

    - Alan sérieusement, certainement pas.

    - Putain, je rêve de ta bouche, jour et nuit depuis que tu m’as embrassé ce fameux soir. Et j’ai envie de bien plus chaque fois que je te vois. 

    Je manque de m’étouffer en avalant ma salive. Dire que dans mon rêve, c’est moi qui lui courrais après, là, c’est lui qui me fait des avances. Mais je ne veux pas les écouter.

    - Tu es complètement fou, si David me faisait ça, je péterais un câble et je ne veux pas lui faire ça.

    - Oui, mais il n’est pas là.

    - Tu t’imagines si ton pote a fait pareil avec Stéphanie, qu’il l’a amené à la piscine, qu’il lui a fait des avances et qu’elle a cédée. Tu veux que je devienne comme elle ? Tu veux que David me voie comme tu vois Stéphanie ? 

    J’ai visé en plein dans le mille. À l’évocation de Stéphanie, il me lâche. Je me retourne et remonte l’échelle en vitesse pour sortir de là. Il me suit et attrape mon bras.

    - Quitte-le ! 

    Je rigole nerveusement. C’est encore plus fou. 

    Épil. Partie 3/5

    - Non, mais qui es-tu pour me dire des trucs pareils ?

    - Quelqu’un qui a envie de toi !

    - Ah ben, c’est sûr ça donne envie. 

    - Vraiment, quitte-le Jessica, j’ai envie de tenter avec toi. 

    - Tu viens tout juste de te séparer, je pensais qu’il t’aurait fallu plus de temps pour digérer 7 ans de relation. 

    - C’est toi ! Ton baiser ! Elle… elle ne m’a jamais embrassé comme ça…

    - Tout ça à cause d’un stupide rêve…

    - Quel rêve ?

    - Rien, c’était juste l’alcool qui agissait pour moi, c’est tout. 

    - Si tu ne ressentais rien, tu ne te laisserais pas faire aussi facilement.

    - Traite-moi de fille facile tant que tu y es ?

    - Je n’ai pas dit ça Jessica, juste qu’une fille qui ne veut pas, le fait clairement comprendre, avec toi, je sens que c’est ambigu. 

    Je vais t’en montrer de l’ambiguïté moi. Je suis en colère à cause de ce qu’il dit, un petit morceau de moi sait qu’il a absolument raison et l’autre, celui de la raison, lui dit d’aller se faire foutre avec sa psychologie. Du coup, je le gifle assez fort.

    - Voilà, comme ça, c’est assez clair pour toi ?

    Il passe ses doigts sur l’endroit où ma main est entrée en contact avec sa joue. Il frotte. 

    - Je sais très bien que j’ai touché la corde sensible Jessica, pourquoi serais-tu si furieuse sinon ?

    - Tu n’as rien touché du tout, tu sais quoi, je vais me débrouiller pour rentrer.

    J’enfile mes affaires et commence à partir. Il court et me rattrape. Il se met à mon niveau.

    - Où tu vas comme ça ?

    - Je rentre, ça se voit.

    - Ne fais pas l’imbécile, je vais te ramener.

    Épil. Partie 3/5

    Je m’arrête, il fait de même. Il a cette tête de chien battu, il me donnerait presque envie de le prendre dans mes bras. Je cède finalement et rentre avec lui, le chemin se passe en silence, je n’ai pas envie de lui parler et il l’a bien compris. Il me raccompagne à la porte.

    - On a passé une bonne soirée quand même, non ?

    - Si, c’était sympa jusqu’à ce que tu partes en vrille.

    - Ce n’est pas ma faute si tu préfères te voiler la face…

    - Je ne me voile pas la face, juste…

    - Puis tu sais quoi, toi aussi ? Je crois que je vais me passer de ta permission en fait. 

    Se passer de ma permission pour quoi ? J’ai l’impression d’être à deux de tension ce soir, je mets trois plombes à me rendre compte de ce qu’il se passe. Il attrape mon visage pour m’embrasser, je reste surprise, c’est juste un simple baiser, il ne tente pas d’aller plus loin.

    - Qu’est-ce que tu fais ? demande une voix qui m’est familière.

    Alan me lâche et nous regardons en direction de la voix, ce n’est autre que la jumelle de David.

    - Lizzy, qu’est-ce que tu fais là ?

    Épil. Partie 3/5

    Elle ne répond pas, elle se contente de jeter un regard en direction d’Alan. S’il est intelligent, il va avoir compris que c’est la soeur de David, ils se ressemblent comme deux gouttes d’eau.

    - Je suis désolé Jessica, je vais te laisser. À plus.

    Il se défile, je ne lui réponds pas. J’ouvre la porte et je rentre avec Lizzy.

    - Écoutes Lizzy, ce n’est pas ce que tu crois…

    - Justement, je ne crois rien, tu vas m’expliquer !

    - Il n’y a rien à expliquer, il m’a juste embrassé, c’est tout, s’il te plaît, ne dit rien à ton frère.

    - Pourquoi veux-tu que je lui dise quoi que ce soit ?

    - Parce que tu es sa sœur !

    - Et alors, chacun ses problèmes, j’adore mon frère, mais s’il n’est pas capable de se rendre compte que quelque chose ne va pas, ce n’est pas mes affaires.

    - Quel genre de sœur es-tu au juste ? Je pensais que tu allais m’étriper… 

    Elle pouffe de rire. Quel genre de sœur ne rapporte pas à son frère que sa petite amie s’est fait embrasser par un autre homme ? Avec une autre fille, j’aurais passé un sale quart d’heure. 

    - Le genre de sœur que tout le monde devrait avoir ! 

    Je ne vais pas la contredire, mais je culpabilise à mort pour David. 

    - Alors c’était la première fois ?

    - De quoi ?

    - Avec le voisin.

    Épil. Partie 3/5

    Je regarde mes pieds. J’ai vraiment honte. Ceci ne peut pas continuer.

    - En même temps, il est vraiment beau goss ! 

    - Je croyais que tu aimais les femmes ? 

    - J’aime les deux ma grande ! 

    - Je suis désolée Lizzy, j’ai merdé grave là…

    - Allez, raconte-moi ! 

    Je me risque à lui parler de mon rêve, quitte à passer pour une folle. Pour lui expliquer comment j’en suis arrivée à me faire embrasser par le voisin. 

    - Mais tu l’aimes ? me demande-t-elle.

    - Je n’en sais rien, c’est vraiment étrange, je veux dire, je ne lui ai jamais parlé avant de faire se rêve et depuis je me sens attirée vers lui, alors que je sais que c’est mal. Je ne veux pas faire de peine à ton frère, mais j’ai l’impression d’avoir subi un lavage de cerveau.

    - Tu devrais le lui dire Jess, ça te facilitera les choses et tu ne serais pas obligé de rester avec quelqu’un alors qu’il est clair que tu en pince pour un autre ! 

    - Et si je faisais la plus grosse bêtise de toute ma vie ? Tu sais, je ne connais vraiment que l’homme dans mon rêve, s’il était encore pire que ce que j’avais imaginé ?

    - Tu ne le sauras que si tu tentes l’aventure.

    - Tu as peut-être raison.

    - J’ai toujours raison ! 

    Je ris. J’apprécie son conseil. Mais je ne sais pas comment je vais dire à David que je préfère arrêter notre relation qui était plutôt parfaite. Il ne va pas comprendre. Lizzy passe finalement la soirée à la maison, elle m’a dit que même si l’on venait à se séparer avec David, je pourrais toujours compter sur elle, je ne pensais pas qu’elle serait si ouverte d’esprit.

    Épil. Partie 3/5

    Je finis trop tard et je suis trop fatiguée cette semaine pour voir David, je n’ai pas non plus croisé Alan et ce n’est pas plus mal. Finalement, vendredi, je dis à David qu’il faut qu’on discute, la célèbre phrase qui fait paniquer tous les hommes ! Il arrive, il sourit, mais a ce regard un peu terrifié. Je peux le comprendre, je dois avoir le même regard.

    - Salut ma puce ! 

    - Salut ! 

    - Oulà, j’ai fait quelque chose qui ne fallait pas ?

    - Non, bien sûr que non.

    - Alors de quoi tu veux parler, tu as vraiment l’air préoccupé ?

    - On s’entend bien tous les deux, mais…

    - Mais tu veux rompre ?

    - Écoutes, je sais, c’est bizarre…

    - Ouai, plus que bizarre.

    Il commence un peu à s’énerver. 

    - Je t’aime beaucoup, mais je sens qu’il me manque quelque chose.

    - Quelque chose comme quoi ? Je ne te rends pas heureuse ?

    - Si tu es parfait, tu es gentil, vraiment, je n’ai pas à me plaindre…

    - Alors pourquoi vouloir rompre ? C’est complètement allumé…

    - Je n’ai pas de meilleures explications à te donner, je suis désolée.

    - Donc tu me quittes, juste comme ça ?

    -

    Épil. Partie 3/5

    - C’est lui ? C’est ça ? C’est à cause de ce mec ?

    - Non, ce n’est pas…

    - Ne me mens pas Jess. Tu vas me quitter pour un mec que tu connais à peine ?

    - Écoutes calme-toi d’accord.

    - Je ne vois pas comment je pourrais me calmer alors que tu t’es laissé embobiner par ce gigolo.

    - Je ne me suis pas faîtes embobinée, je ne contrôle pas ce que je ressens.

    - Je savais pertinemment que cette histoire de leçons de guitare n’était qu’une façade, mais je ne te croyais pas capable de me faire ça…

    - Il ne s’est rien passé, enfin rien de ce que tu crois, on s’est juste embrassé…

    - « Juste embrassé », je crois rêver, « juste embrassé », il n’y a pas de « juste embrassé » qui tienne, tu t’es bien foutu de moi là.

    - Ce n’est pas ce que tu crois, je te quitte parce que je ne devrais pas avoir à me poser de questions, que ce soit lui ou un autre.

    - Et là, il se trouve que c’est lui, je vais lui péter la gueule.

    - Quoi ? Non, mais tu es fou ? 

    - Complètement.

    Épil. Partie 3/5

    Sur ces mots, il sort de l’appartement et monte les marches quatre à quatre. Je tente de le suivre en hurlant. Il tambourine sur la porte d’Alan comme un malade.

    - Mais arrête David, c’est complètement stupide, qu’est-ce que tu vas faire ?

    - C’est toi qui es complètement stupide.

    Il est furieux et me fait presque peur, je ne l’ai jamais vu comme ça, je veux tenter de le calmer, mais je pense que je vais avoir du mal. Je me mets entre lui et la porte pour le pousser, mais en vain.

     


     

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    Vouloir éloigner David de la porte n’était pas la meilleure idée, il m’attrape le bras et me pousse sur le côté comme une vulgaire chose et je trébuche me retrouvant à terre. Même si je le mérite, il ne s’était jamais montré aussi violent. 

    - Sort de là, ducon !

    - Arrête David, ce n’est pas toi ça, tu me fais peur.

    - Méfie-toi de l’eau qui dort et crois-moi, je suis bien réveillé. 

    Sur ces mots, Alan fini par ouvrir sa porte, lui aussi énervé apparemment, d’un côté, avoir un psychopathe qui tambourine à votre porte ne peut que vous énerver. 

    - Hey, calme…

    Il n’a pas le temps de finir sa phrase que David lui plante son droit sur le nez. Je reste choquée par son geste. 

    - Voilà, ça fait un bien fou, maintenant, j’espère que vous allez bien vous amuser tous les deux.

    - David, attends…

    - Ne me parle plus toi.

    Puis il disparaît dans les escaliers et part, je suis peinée, mais au final, je me sens soulagée et ma conscience aussi. Je m’approche d’Alan, il a le nez qui saigne.

    Épil. Partie 4/5

    - Je suis désolée Alan. 

    - Ne soit pas désolée pour lui, puis c’est un peu de ma faute ! 

    - Tout de même, vient, je vais te nettoyer ça.

    - J’espère que ça en valait la peine…

    Sa phrase est pleine d’espoir… Je n’ai pas quitté David pour rien, mais Alan doit faire ses preuves, je ne suis pas prête à me jeter dans ses bras si vite. 
    Je nettoie le sang qui coule de son nez et il me regarde avec ces yeux de merlans frit, je ne vois pas comment je pourrais résister alors qu’il paraît si adorable.

    - Ne me regarde pas avec tes yeux de cocker ! 

    - J’ai le droit, je te signale que je viens de m’en prendre une pour toi ! D’ailleurs, tu m’expliques ?

    - Qu’est-ce que tu veux savoir ?

    - Pourquoi ton mec est venu jusque chez-moi pour me refaire le portrait ?

    - Parce que je lui ai dit que je voulais rompre, je lui ai dit qu’on s’était embrassé et voilà, il a perdu la tête… Je ne le connaissais pas comme ça…

    - Je le comprends, pour toi, j’aurais fait pareil. Donc, vous n’êtes plus ensemble ?

    - Il est intelligent en plus de ça !

    Je me moque de lui, il rigole, l’atmosphère s’adoucit. Il se lève de la chaise, me regarde.

    - Je peux donc faire ça sans culpabiliser ?

    Il ne me laisse pas le temps de réfléchir, il attrape mon visage pour m’embrasser tendrement. Je ne veux pas me battre pour le moment alors je me laisser aller à l’embrasser. Il s’arrête, me sourit. 

    Épil. Partie 4/5

    - Tu crois que ça va être aussi facile pour sortir avec moi ?

    - J’espère bien que non ma douce ! J’espère bien que tu vas m’en faire voir de toutes les couleurs pour que tu te rendes compte par toi-même que j’en vaux vraiment la peine !

    - Et sinon, ça va aller les chevilles ?

    - Moque-toi, on en reparlera bientôt ! 

    Je rigole, il est d’un optimisme ! Il ne me faudra pas longtemps pour lui céder, mais j’aime bien voir à quel point il est sûr de lui ! 

    - Je vais rentrer, j’ai eu assez d’émotions pour ce soir ! 

    - Tu es sûr ? Tu ne veux pas rester ? On peut regarder un film ! Dis oui, s’il te plaît !! 

    - Ok, juste un film alors !

    Il est trop mignon à me demander, il est totalement différent du type égocentrique et libertin que j’imaginais, mais je m’en fiche, le vrai Alan me plaît tout aussi bien, voir même plus ! Alors que je devrais pleurer comme une madeleine d’avoir quitté David, je passe les deux prochaines heures avec lui sur le canapé à regarder un film. Nous sommes chacun de notre côté et il n’essaie pas de s’approcher de moi et me laisse tranquille, il me regarde parfois en souriant et ça lui suffit. 

    Une fois le film terminé, il me regarde, il n’a pas envie que je parte, ça se voit, mais je ne vais pas passer la nuit ici, je n’ai pas envie de tout faire à l’envers, avoir commencé par l’embrasser était déjà une bêtise ! 

    - J’imagine que tu vas rentrer ?! 

    - Oui, je ne vais pas abuser de ton temps !

    - Je te laisserais abuser de ce qu’il te plaira !

    Je rigole, ses sous-entendus me font tout de suite un peu plus rire qu’avant. Il y a quelque chose que j’avais imaginé sur lui qui me plaisait énormément, le fait qu’il m’enlace pour danser, je trouvais ça trop romantique et sexy, est-ce que le vrai Alan est comme ça ? C’est quelque chose que j’ai envie de savoir !

    - Fais-moi danser ! 

    Au premier abord, il est surpris, j’avoue ma demande est assez particulière ! Mais il se lève et attrape ma main.

    - Tout ce que tu voudras.

    Épil. Partie 4/5

    Il m’enlace et tient ma main dans la sienne et me fait danser tendrement. Je pose la tête sur son torse et ferme les yeux, je me sens plus que bien, un moment simple, parfait. 

    - J’aime bien quand tu fais ça !

    Je dis ça comme s’il m’avait souvent fait danser, il ne doit pas comprendre ma phrase, mais ne répond pas et ne pose pas de question, il se contente de me serrer fort contre lui en oscillant de gauche à droite. Je ne veux pas partir, je veux rester dans cette position, près de lui, bercer par ses mouvements et les battements de son cœur. Mais j’ai besoin d’en apprendre plus sur lui, sur sa vie avant de me jeter dans la gueule du loup. 

    - Je vais m’endormir comme ça, si je ne rentre pas maintenant ! 

    - Ça ne me gêne pas !

    Il embrasse mon front doucement et il s’arrête pour me porter, je pense qu’il va me porter jusqu’à sa chambre, mais il n’en fait rien, il se contente d’ouvrir sa porte et de me descendre au rez-de-chaussée. Je suis un peu déçue sur le coup, mais au final, je trouve son geste mille fois plus romantique. 

    - Vous voilà à domicile mademoiselle ! 

    - Merci beaucoup.

    Il me pose par terre et je l’embrasse sur la joue, il sourit et tourne les talons pour remonter chez lui. Je rentre, éreintée, je me déshabille et m’écroule sur mon lit. 

    Il s’est écoulé un mois depuis que j’ai rompu avec David. J’ai profité de ce mois pour reprendre contact avec ma famille, j’en avais vraiment besoin et eux aussi en fait. Ma mère a été plutôt dure avec moi, comme je m’y attendais, mais nous avons fini par nous entendre pour le plus grand plaisir de mes petites sœurs et moi-même ! Je suis heureuse de voir qu’Anna n’attend pas de bébé ! J’en ai profité pour lui rappeler au passage l’importance de se protéger. Elle a trouvé cette conversation bizarre et dégoûtante ! 

    Avec Alan, nous nous cherchons depuis tout ce temps, je lui ai dit que lorsque je serais prête à me mettre avec lui, il le saurait. En attendant, il tente de me séduire par tous les moyens, et même si je sais très bien que je l’aime déjà, je le laisse me prouver qu’il n’est pas si horrible que je l’ai rêvé ! J’ai besoin de me rassurer comme je peux. Et ce soir, au programme, petit dîner au restaurant puis film et pop-corn sur son canapé. Quand nous arrivons chez lui, il m’attrape pour me faire danser, il a pris cette habitude de le faire spontanément, j’aime lui avoir donné ce toc ! Je trouve que j’ai assez attendu, et je ne veux plus le faire patienter plus que ça.  

    Épil. Partie 4/5

    - Tu as prévu quoi comme film ce soir ? 

    - Je ne sais plus, un truc pour les nanas dont j’ai oublié le titre ! 

    - Donc ça ne te dérange pas de ne pas le regarder ? 

    Je souris, mais je le cache quand je lève la tête pour le regarder ! Il se pose pleins de questions, je le vois dans ses yeux. C’est tellement drôle de voir cet homme presque paniquer alors que je pensais que c’était un type mystérieux, sûr de lui et un peu égocentrique !

    - Quoi, tu veux déjà rentrer chez-toi ?

    - Non, pas du tout ! 

    Pour une fois, c’est moi qui ne le laisse pas réfléchir, je me mets sur la pointe des pieds et l’embrasse. Doucement puis plus profondément. Un baiser encore mieux que celui que l’on s’est échangé il y a quelques mois, sous l’effet de l’alcool. Là, je sais ce que je fais, je sais que j’ai vraiment envie d’être avec lui, je sais que le sentiment que j’avais pour lui en me réveillant de mon rêve s’est développé et que je l’aime encore plus. Je m’arrête pour le regarder. 

    - Ça y est ? Tu es à moi ?

    - Oui, tout entière ! 

    Il sourit comme un idiot, je l’embrasse de nouveau, j’ai envie d’aller plus loin, mais je ne sais pas si lui aussi, alors je me contente de continuer à l’embrasser et je me dirige doucement vers sa chambre en l’attirant à moi, au bout de quelques pas, il comprend où je veux l’amener et il s’arrête, je me dis qu’il n’est peut-être pas aussi prêt que moi.

    Épil. Partie 4/5

    - Tu es sûre de toi ma douce Jessica ?

    - Plus que jamais ! 

    Il a un sourire un peu machiavélique et fou quand je lui lance le feu vert. Il me soulève rapidement et me plaque contre le mur dans le couloir, il maintient mes mains au-dessus de ma tête tout en m’embrassant sauvagement, je gémis, il est un peu brutal, j’adore ça ! Il lâche mes mains pour me soutenir et me porter, je m’accroche à son cou et il se dirige vers sa chambre. Il me pose juste devant le lit, il embrasse mon cou et commence à retirer mon haut, il embrasse la peau au-dessus de ma poitrine.

    - Je suis un peu du genre à tout contrôler et être un peu brute au lit, dis-moi si je dois me tempérer.

    Il murmure ça dans mon oreille, mon dieu, il est super excitant.

    - Pas du tout ! 

    Il sourit, satisfait puis se met à genoux pour retirer mes chaussures et mon pantalon. Il est pourtant très doux quand il m’effeuille comme une fleur délicate. J’ai envie de lui révéler mes sentiments maintenant.

    - Attends.

    Il se relève, il attend en caressant doucement mes bras, c’est peut-être un peu tôt pour lui dire ce que je ressens, mais je ne veux pas faire comme dans mon rêve et garder ça pour moi, tant pis si ce n’est pas réciproque pour le moment, au moins il saura que je l’aime et que j’attendrais.

    - Tu veux que j’arrête ?

    - Non, non, j’ai juste besoin de te dire quelque chose avant, c’est peut-être un peu tôt, mais je crois que je t’aime Alan.

    Je baisse les yeux, il attrape mon menton pour que je le regarde dans les yeux. Je suis toute timide, c’est la première fois que je déclare mes sentiments à un homme aussi vite et surtout la première, j’ai tendance à attendre que ce soit eux qui se déclarent avant. Il se penche et rapproche ses lèves de mon oreille puis il murmure.

    - Je crois que je t’aime aussi ma douce Jessica ! 

    Épil. Partie 4/5

     

    Épil. Partie 4/5

    Je l’enlace, il embrasse mon front et me bascule sur son lit, je lui retire sa chemise, et je passe mes mains sur son torse, il est vraiment très musclé, je parcours les sillons de ses abdos du bout des doigts puis il m’embrasse et descend de plus en plus, il retire le petit morceau de tissu qu’il reste entre lui et moi, il saisit fermement mes cuisses et pose sa bouche sur ma peau. C’est encore bien mieux que je le pensais, j’ai du mal à me retenir, je gémis un peu fort et au bout de quelques minutes, je finis par jouir si fort que j’en tremble. Il se relève, se défait de son bas, prend un préservatif dans sa table de chevet, je le lui prends des mains et lorsque je m’approche pour lui rendre la pareille, il m’arrête.

    - Je ne doute pas de ce que tu sais faire avec ta bouche, ma douce, mais je me réserve ça pour la prochaine fois, maintenant, j’ai juste envie de me glisser en toi.

    Je ne vais pas me faire prier encore cent ans, bien que je prenne la pilule depuis des années, on se protège quand même, je ne suis pas aussi irresponsable qu’en rêve ! Il finit par m’embrasser avec passion et par me prendre vigoureusement. Il est effectivement assez brutal, sauvage et aime bien contrôler, on est loin des fouets et des menottes de Monsieur Grey, mais je ne vais pas m’en plaindre ! 

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    Après cette séquence torride, je m’éclipse au petit coin, j’ai une crinière, dite crinière de baise, je suis à bout de souffle, mais tellement heureuse, je retrouve Alan sur son lit, je suis en train de me dire qu’il a aussi fait ça ici, avec Stéphanie, beurk, la vision d’horreur, je frissonne. 

    - Tu as froid ma douce ?

    - Non, j’avais des visions d’horreur, toi et Stéphanie, dans ce lit, beurk ! 

    Il éclate de rire ! Et il y a de quoi, il vient de m’offrir la séquence la plus chaude de toute ma vie, et moi, je l’imagine avec son ex-copine. 

    - Il n’y a bien qu’une femme pour penser à des trucs pareils après ce qu’on vient de faire ! 

    - Je ne vais pas te contredire ! 

    - Faudra t’y faire, j’ai un passé et toi aussi ma douce, mais si ça peut te rassurer, ça faisait un moment qu’on ne faisait plus rien, elle et moi… 

    Épil. Partie 4/5

    Je ne sais pas si cela me rassure, mais je suis quand même satisfaite de le savoir ! Je me contente de l’embrasser doucement puis je me blottis tout contre lui, il caresse doucement mon bras du bout des doigts et embrasse le sommet de mon crâne.

    - Est-ce que ma douce me ferait le plaisir de rester avec moi ce soir ?

    - Tout ce que tu voudras ! 

    Je n’avais ni l’envie, ni l’intention de m’enfuir. Je n’aspire qu’à une chose, rester auprès de lui et ne plus jamais le quitter, je me demande où tout ça nous mènera, si j’ai fait le bon choix en suivant une envie sortie tout droit d’un rêve ou si je vais regretter amèrement cette décision, seul le temps nous le dira, mais en attendant, je resterais sur mon petit nuage, je profiterais de chaque petite minute passée avec lui et de tout ce qu’il pourra bien me donner.

     


     

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    Presque un an et demi plus tard…

    - Il reste encore un carton et c’est enfin le dernier, je suis lessivée !

    - Repose-toi un peu ! 

    J’ai mal un peu partout, je transpire et il fait très chaud, non mais quelle idée de déménager en plein mois de juillet !? À côté de ça, je suis la plus heureuse auprès de mon homme. Nous ne sommes pas ensemble depuis si longtemps que ça, mais la décision de trouver un petit nid rien qu’à nous à vite germé dans notre esprit, nous en avions assez de passer d’un appartement à un autre, souvent le sien, et l’empreinte de son ex petite amie était trop présente, surtout quand celle-ci essayait encore de remettre le grappin sur lui. Il était catégorique, mais elle n’avait pas l’air de vouloir le comprendre, elle a fait un scandale quand elle a su que nous étions ensemble, alors que c’est elle qui a tout foutu en l’air entre eux. Bref, nous avons fini par trouver une petite maison à louer, c’était l’idéal pour commencer une nouvelle vie tous les deux.

    J’aurais tant aimé vivre dans cette maison que j’avais en rêve, notre vraie maison de vacances, mais ma mère ne me l’aurait laissé sous aucun prétexte. Elle a bien trop de souvenirs avec mon père pour me laisser, y vivre et y laisser ma marque. Elle a fait la connaissance d’Alan il y a quelque mois et pour une fois, elle a approuvé mon choix amoureux, en même temps, qui n’aimerait pas la charmante personne qu’il est ? Quelqu’un de posé, respectueux, amical… La liste de ses qualités est tellement longue. Il a quelques défauts, mais c’est exactement ce qui le rend si parfait !

    La nuit tombe, et nous avons finis de porter tous les cartons et monter les gros meubles, nous remercions chaleureusement nos amis pour nous avoir aidé aujourd’hui, mais nous sommes contents de nous retrouver seuls, dès que nous serons installés pour de bon, nous ferons une petite fête ! 

    Épil. Partie 5/5

    - À quoi penses-tu ma douce ?

    - Je me disais que j’étais tellement heureuse de commercer cette nouvelle vie ensemble ! 

    - Oui, moi aussi ! Et tu sais ce que j’ai très envie de faire ?

    - Non, quoi ?

    - Baptiser notre nouveau chez nous ! 

    Je glousse, Alan a très souvent envie de baptiser les choses ou les endroits, et souvent même plusieurs fois ! Des fois, il me fatigue, mais je ne vais pas me plaindre ! Il se rapproche de moi pour m’embrasser.

    - Je transpire, c’est horrible Alan.

    - Et alors, dans moins de cinq minutes, tu transpireras encore plus ! 

    Je lève les yeux au ciel, il rigole puis ôte mes vêtements avec passion, aujourd’hui, ce sera au sol du salon d’être baptisé apparemment. Quand il a fini de m’en faire voir de toutes les couleurs, nous nous blottissons l’un contre l’autre.

    Épil. Partie 5/5

    - Je t’aime ma douce Jessica !

    - Je t’aime aussi ! 

    - Tu sais ce que je me disais ?

    - Non, dis-moi !

    - Que j’aimerais drôlement voir des petits pieds gambader dans cette maison…

     


    Trois ans plus tard…

    Nous y voilà, ça fait trois ans que nous sommes installés dans notre petite maison, nous y avons vécu pas mal de choses, des bonnes comme des mauvaises. Quand Alan m’a parlé d’avoir un enfant, je n’ai pas sauté au plafond tout de suite, c’est normalement les femmes qui ont leur horloge biologique qui les chatouille, pas chez moi en tout cas, mais je peux comprendre qu’Alan ait eu envie d’être père, il est un peu plus âgé que moi, l’âge où justement les hommes commencent à vouloir se poser. 

    Je n’ai pas répondu tout de suite, et il s’est vite repris en disant que ça pouvait attendre, mais que ça voulait dire qu’il avait envie de plus avec moi, j’ai trouvé ça mignon et puis j’ai fini par lui expliquer le pourquoi du comment. Être tombé enceinte très jeune ne m’a pas du tout aidé, je l’ai mal vécu et l’avortement forcé par ma mère ne m’y a pas aidé du tout. Sachant que l’opération ne s’était pas déroulée comme convenu, le bébé s’est accroché plus que prévu, ça a été long et j’ai dû passer au bloc pour me faire retirer ce qu’il restait, un moment de ma vie que j’aimerais oublier, mais qui malheureusement fait partie de moi. Alan a compris et n’a jamais insisté plus. C’est finalement moi qui lui en ai reparlé quelque mois plus tard, ça faisait sept mois qu’on était installés.

    - Tu sais, je repense souvent à ce que tu m’as dit sur le fait d’avoir un enfant, je me dis que je suis prête, si tu l’es aussi ! 

    Épil. Partie 5/5

    Il n’en a pas fallu plus pour le rendre heureux. J’ai rapidement arrêté ma pilule puis nous nous sommes lancés dans l’aventure. Les mois ont commencé à passer, deux, trois, six, douze… La première année, je ne me suis pas inquiétée plus que ça, j’ai estimé que mon corps devait se remettre de toutes ses années sous hormones. Durant la seconde année, j’ai trouvé le temps long, je commençais à pleurer, à déprimer, parfois, je faisais même des crises à Alan pour des broutilles et je m’en voulais à mort d’être aussi susceptible alors qu’il n’y était pour rien, le souci, c’est moi. Après quelques examens, le problème était dévoilé au grand jour, mes ovaires avaient décidé de ne pas fonctionner correctement. Dire qu’à l’époque, j’étais tombée enceinte sans le demander et aujourd’hui, mon corps me fait ça ? J’ai été effondrée et Alan a vraiment été là pour moi. Nous avons décidé de nous en remettre à la médecine, Alan n’en pouvait plus de me voir si mal, nous avons finalement opté pour une FIV, mais c’est long, cher et très pénible. D’autant plus que la première fois, elle n’a pas fonctionné du tout, aujourd’hui nous en sommes à notre seconde tentative, mais je tente de rester aussi détachée que possible pour ne pas tomber de haut encore une fois. 

    C’est jeudi et je suis en repos, je sais que ça fait quelques jours que je pourrais faire ce test, mais je ne me sens pas différente, je ne sens rien, alors je repousse encore et encore pour ne pas être déçue, mais la curiosité en moi me pousse à vouloir savoir. Je prends le test que j’ai acheté hier soir en rentrant du boulot, je n’ai rien dit à Alan, car je n’avais pas non plus envie de le décevoir une fois de plus, puis je m’enferme dans la salle de bain. Je pisse sur ce foutu bâtonnet qui me mène la vie dure depuis trois ans déjà et j’attends, je trouve le temps long et je désespère et lorsque le résultat s’affiche, je ne peux pas m’empêcher de pleurer encore.

    Épil. Partie 5/5

    Alan rentre du boulot et me retrouve dans le salon en train de sangloter comme une madeleine. Il se précipite à côté de moi.

    - Mon cœur qu’est-ce qu’il se passe ?

    - J’ai encore fait un test…

    Je prononce juste ces mots pour voir son visage pâlir, il se fait plus câlin.

    - Ce n’est pas grave, on retentera jusqu’à ce que ça marche…

    - Non.

    Il est surpris, mais je vois de la compassion dans ses yeux, il est en train de ce dire que si je ne peux plus le supporter alors on arrêtera, car il n’y a rien qu’il ne ferait pas pour moi. Puis je sors de ma poche le test en question et lui pose dans les mains. Il ne comprend pas tout de suite et me regarde incrédule. Il voit le sourire se dessiner sur mon visage, malgré les larmes qui coulent. Il trouve à peine ses mots.

    Épil. Partie 5/5

    - Tu… Tu es… Tu es enceinte ?

    Je me contente de hocher la tête pour voir son sourire fendre son visage en deux, il me prend dans ses bras, m’embrasse et me soulève en criant à tue-tête « on va avoir un bébé ».

     

    Huit mois plus tard…

    Après tous ces efforts, tout ce temps passé à me morfondre, j’ai enfin réussi à porter la vie. Et malheureusement, ce n’est pas parce que j’en ai bavé pour l’avoir que ma grossesse s’est déroulée le plus simplement du monde, au contraire, j’ai l’impression d’avoir eu tous les trucs relous, sans détailler, mais rien que le diabète gestationnel, à lui, tout seul, prend déjà une bonne place de tracas. Heureusement, tout ça est bientôt fini, on accueillera d’ici peu de temps notre petite princesse qui nous comblera de bonheur.

    Alan est impatient et tracassé, le mois dernier, il a été muté, et c’est sans problème que je l’ai suivi à l’autre bout de la carte, mais il a fallu attendre d’être arrivé dans notre nouveau chez nous pour pouvoir préparer la chambre de la petite, et Alan a trouvé que ça faisait court, en plus de me fatiguer avec un déménagement si près du terme. Je lui ai dit que je ne risquais rien puisque je n’avais déjà pas le droit de porter ne serait-ce qu’un petit pack d’eau. Il a râlé. J’ai rigolé. Il est tellement au petit soin que parfois s’en est épuisant. Mais dois-je vraiment lui en vouloir ?

    Il a enfin fini de préparer la chambre, enfin le gros œuvre, pour la déco, c’est moi qui m’y suis collé ! Mais quand j’entre dans la pièce et que je vois tous ses meubles montés, je me mets à pleurer.

    Épil. Partie 5/5

    - Qu’est-ce qu’il t’arrive ma douce ? Ça ne te plaît pas ?

    - Non, au contraire, c’est parfait, je suis juste émue, tout est tellement parfait.

    Il sourit, nous sommes si heureux que nous pourrions traverser une tempête sans problèmes, mais je vois au fond de ses yeux qu’il est nerveux. J’attrape ses mains.

    - Ça va bien se passer maintenant, tu peux te détendre, Alyssa arrivera dans une chambre finie !

    Dès que nous avons su que c’était une petite fille, je lui ai tout de suite dit que j’adorais Alyssa, en hommage à cette fille que j’ai imaginé dans un rêve, mais que j’ai énormément aimé, il a trouvé le prénom doux et peu commun et c’était adopté ! 

    - Alyssa ! Alyssa Wilders ! Je trouve que ça sonne drôlement bien ! Et tu sais ce qui sonnerait encore mieux ? Jessica ! Jessica Wilders ! Ouai ça sonne bien ! 

    Il dit ça en commençant à mettre un genou à terre, il sourit, me regarde dans les yeux, j’ai encore du mal à comprendre ce qu’il m’arrive, et le fait d’être en mono-neurone depuis quelques mois ne m’aide pas.

    - Me feriez-vous l’honneur, ma douce Jessica, de devenir ma femme ? 

    Épil. Partie 5/5

    Je suis presque choquée, Alan surjoue la scène, car c’est un pitre et le seul mot qui sort de ma bouche, c’est « quoi ? » ! Il lève les yeux au ciel et se reprend !

    - Est-ce que tu veux m’épouser ma douce ? 

    Je me remets de mes émotions et percute qu’Alan est en train de me demander ma main !

    - Pardon ! Oui, bien sûr que oui ! 

    - Tu m’as fait peur, j’ai bien cru que tu allais me dire non ! 

    Je pleure, je rigole, bref, c’est le chaos dans mes émotions, mais je suis tellement heureuse. Et c’est comme si la petite avait senti qu’elle pouvait venir que cinq jours plus tard en pleine nuit, j’ai senti ma poche des eaux couler et les contractions arriver.

    - Alan ! Réveille-toi ! 

    - Mmmm, quoi ?

    - C’est le moment ! 

    - Quoi ?

    - C’est le moment, ta fille a décidé d’arriver un peu plus tôt que prévu ! 

    Épil. Partie 5/5

    Il se lève du lit comme si une guêpe lui avait piqué le cul, il enfile un truc et m’aide à me lever à mon tour, affaires dans la voiture et nous voilà en route pour l’avenir. Évidemment, je ne pouvais pas ne pas en chier jusqu’au bout, 18h de travail, je n’en pouvais plus, j’étais exténuée, j’avais mal, mais notre petite puce à fini par pointer le bout de son nez et c’était enfin le paradis ! Nous étions tous les deux en train de pleurer de bonheur. Elle était magnifique. Et cette fois quand nous nous sommes retrouvé tous les trois seuls, ce n’était pas la fin du rêve. Alan était à côté de moi, couvant du regard sa petite fille. 

    - Les deux femmes de ma vie ! 

    Il a embrassé mon front et a continué à me câliner pendant que nous savourions le début de notre nouvelle vie à trois.

     

    Quatre ans plus tard…

    La petite Alyssa nous a pris beaucoup de temps et ce n’était pas pour nous déplaire. Prendre nos nouvelles marques en tant que parents n’a pas était facile, mais la voir grandir de jour en jour nous rendait plus qu’heureux. Nous avons repoussé le mariage chaque année, mais cette fois-ci, c’est la bonne ! 

    J’ai été kidnappée hier soir par toutes les filles pour me préparer, je stresse et c’est vraiment une sensation désagréable, pourtant il n’y a pas de quoi stresser, je vais avancer dans une allée, entourée de toutes les personnes qui me sont chères pour y retrouver au bout l’homme que j’aime de tout mon cœur. Non pas la fin de quelque chose, mais le début d’une nouvelle étape dans notre couple. 

    J’ai mon bouquet en main, les filles ont arrangé ma robe, mon voile et on veillé à ce que la tradition soit respectée, « Something old, Something new, Something borrowed, Something blue », je n’ai plus qu’à traverser l’allée au bras du père d’Alan. Soudain, mon cœur se serre, c’est avec mon père que j’aurais dû m’avancer vers mon homme, je commence à pleurer et ma mère s’approche de moi.

    - Ton père aurait été si fier de toi, il l’a toujours été, il est un peu avec nous aujourd’hui, il est dans chacune de vous. 

    Épil. Partie 5/5

    Ce que dit ma mère me touche au plus haut point, elle me prend dans ses bras et serre très fort. Puis je rejoins Jack et l’attrape par le bras. J’avance doucement et plus je me rapproche plus je vois à quel point Alan est beau, mais aussi extrêmement émue, nous avons décidé de ne voir nos tenues que le jour J. Il saisit ma main et me ramène à lui. 

    La cérémonie se termine enfin et nous voilà mari et femme. Évidemment, je pleure. Je n’arrête pas aujourd’hui ! C’est le temps de la première danse et notre petite Alyssa a décidé qu’elle aussi avait envie d’être au centre de l’attention ! Elle nous rejoint en réclamant après son père. Nous dansons tous les trois. Puis elle voit son tonton Sean et décide d’aller l’embêter, voilà la seule fille capable de faire du frère d’Alan ce qu’elle veut, cela nous fait doucement rigoler. 

    Épil. Partie 5/5

    Je retrouve Alan pour moi toute seule, il me regarde dans les yeux, plus rien ne compte autour de nous, seul ses mouvements oscillant de gauche à droite et les battements de son cœur me bercent. Voilà où m’a mené le choix de suivre une envie sortie tout droit d’un rêve, à un rêve éveillé que je savoure pleinement auprès des amours de ma vie. Alan embrasse doucement ma joue et sourit.

    - Je suis le plus heureux des hommes, rien d’autre ne pourra plus jamais me combler d’autant de bonheur ! 

    - Je suis si heureuse aussi, mais il faut que je te dise, ça fait quelques jours que je te cache une chose. 

    Il me regarde, l’air de se demander ce que je pourrais bien lui cacher, je souris alors avant de me pencher vers son oreille et de lui murmurer doucement. 

    - Tu vas encore être papa ! 

    FIN.

     

    Épil. Partie 5/5

     


    J'espère que cette fin vous conviendra mieux, en tout cas moi, elle m'aura mis quelques larmes aux yeux, je suis assez triste de laisser Jessica et Alan terminer leur vie sans moi !

     En passant, je remercie les lecteurs de l'ombre qui sont sortis du noir pour me laisser un petit message, c'était inattendu et ça m'a fait plaisir ! 

    Petit PS justement, si des lecteurs de l'ombre pouvaient se manifester et dire où ils ont connu le blog, ce serait gentil ! ^^

     

    Épil. Partie 5/5

     

    ♫ On termine en musique ♫

     

    Épil. Partie 5/5

     

    On se retrouve dès Septembre pour une petite histoire intitulé « 12 mois » ! 


     

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    11 commentaires

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    ...

     

     Un rapide petit mot pour encore remercier les créateurs de CC, notamment des poses ! Et surtout remercier les personnes qui ont lu jusqu'au bout, les fidèles, les occasionnels, les invisibles et ceux qui ont laissé un petit commentaire (qui fait toujours plaisir !) ! 

     

    Vous pouvez retrouver l'immeuble du petit groupe sur le tumblr de Jenba-Sims ! 

    Au chapitre 12, la sortie au restaurant il s'agit du Ristorante Rosso de Melly20x.

    Vous trouverez la maison de Jessica également sur le tumblr de Jenba-Sims ! 

    La salle du médecin au chapitre 20 est disponible sur la galerie, pièce créée par Seboulle1976. 

     Pour la maison familiale de Jess vous la trouverez également sur la galerie de Tennczowy.

    Au chapitre 27, le restaurant est Il piccolo drago sur la galerie de Louloukiie.

    Et le cinéma est celui de Sherling14 disponible sur sa galerie ! 

    La boîte de nuit aux chapitres 28 et 29 est le All Night Club créée par EmvySims.

    La maison finale de Jess & Alan est la magnifique Red Roof Victorian de Jenba-Sims !


     

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